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L’auteur romain Pline l’Ancien (mort en 79 après J.-Chr.) fut le premier à traiter de tous les phénomènes naturels au moyen d’une compilation encyclopédique structurée avec rigueur.

La chronique du monde écrite par le chartreux de Cologne Werner Rolevinck va de la création du monde jusqu’au 15e siècle et combine des chroniques bibliques et profanes. 

La même remarque vaut pour la chronique du monde écrite par Hartmann Schedel, qui était médecin à Nuremberg. Avec ses quelque 1800 gravures sur bois, il s’agit de l’ouvrage le plus richement illustré de toute la période des incunables. Traduit du latin en allemand et très largement répandu, il s’agit d’un ouvrage qui, aujourd’hui encore, intéresse de près les savants et les historiens de l’art.

La «Summa theologica» du «docteur de l’Eglise» St. Thomas d’Aquin (lui aussi un dominicain du 13e siècle) n’a encore rien perdu de son importance pour la philosophie et la théologie. Son système s’inspire en très large partie du philosophe grec Aristote.