Si, de nos jours, la collection des « Luxemburgensia » de la BnL jouit d’un prestige certain, et amplement mérité, auprès des chercheurs s’intéressant au patrimoine national, on constate aussi que peu de lecteurs soupçonnent l’existence, derrière les murs austères de l’ancien Athénée sis boulevard Roosevelt – Rue Notre-Dame, de documents intéressant la République des lettres au sens large. Ainsi y trouve-t-on quelque 140 manuscrits latins médiévaux, dont le plus ancien, correspondant à deux bifoliums, contient des extraits des Hisperica famina et fut probablement écrit aux alentours de l’année 800. Parmi les imprimés anciens, la patristique et le droit canonique sont particulièrement bien représentés. D’orientation littéraire plutôt que scientifique, le fonds général rassemble les œuvres littéraires et de critique écrites dans toutes langue majeures de l’Europe, y compris le russe. La collection des périodiques s’élève à plus de 6000 titres, dont quelque 1300 sont des abonnements toujours en cours. Enfin, une médiathèque offre aux lecteurs des documents sur la plupart des nouveaux supports actuellement disponibles. |