Cette cession ouvre la voie à la centralisation mise en oeuvre par la réforme de l’enseignement secondaire et supérieur de 1850 qui réunit en une seule entité – sous le nom de Bibliothèque de Luxembourg – la bibliothèque de l’Athénée et la ci-devant bibliothèque de la Ville de Luxembourg auxquelles on adjoint celle de la Société pour la recherche et la conservation des monuments historiques créée en 1845. Les fonds de cette Société, ancêtre de la section historique de l’Institut grand-ducal, particulièrement fournis en Luxemburgensia, resteront toutefois individualisés, ce qui facilitera leur retrait ultérieur. Il n’en reste pas moins que la Bibliothèque de Luxembourg, désormais bibliothèque grand-ducale, devint de facto – malgré la faiblesse de ses moyens – bibliothèque nationale en ce qu’elle conservait et rassemblait les pièces essentielles du patrimoine écrit et imprimé de notre jeune nation. Ce ne fut qu’en 1899 que cette situation fut entérinée par le législateur et que l’appellation Bibliothèque nationale s’imposa définitivement. |